Suivi temporel des raies d'accrétion des Super-Jupiters à haute résolution spectrale
Dorian Demars  1@  , Mickael Bonnefoy  1  , Catherine Dougados  1  , Jerome Bouvier  1  , Philippe Delorme  1  , Evelyne Alecian  1  , Gael Chauvin  2  , Simon Ringqvist  3  , Gayathri Viswanath  3  , Markus Janson  3  , Yuhiko Aoyama  4  , Thanawuth Thanathibodee  5  , Gabriel Dominique Marleau  6  , Judit Szulagyi  7  , Simon Petrus  8  
1 : Institut de Planétologie et d'astrophysique de Grenoble
Centre National d\'Études Spatiales [Toulouse], observatoire des sciences de l'univers de Grenoble, Centre National d\'Études Spatiales [Toulouse], Centre National d\'Études Spatiales [Toulouse], Centre National d'Études Spatiales [Toulouse]
2 : Observatoire de la Côte d'Azur
Institut National des Sciences de l'Univers, Centre National de la Recherche Scientifique
3 : Stockholm University
4 : Tsinghua University [Beijing]
5 : Boston University [Boston]
6 : University of Tübingen
7 : ETH Zurich
8 : Universidad de Valparaiso Chile

Les chemins évolutifs des exoplanètes et naines brunes sont essentiellement déterminés par leurs conditions de formation et les processus d'accrétion sous-jacents. Ces processus sont habituellement étudiés sur les jeunes étoiles via des raies d'accrétion (Halpha, Paschen Beta, ...) et ont récemment pu être détectées sur quelques compagnons de masse planétaire (10–30 Mjup) à large périodes orbitales. Pour la première fois, elles permettent d'étudier les processus d'accrétion dans le domaine des très faibles masses ainsi que leur impact sur les chemins évolutifs.

Nous présentons les résultats d'une campagne de suivi temporel de raies d'accrétion optiques de deux compagnons à orbite large, à R~50,000 avec VLT/UVES. Les raies présentent une importante variabilité de profil et d'intensité sur des échelles temporelles allant de quelques dizaines de minutes à l'année. Nous cherchons une éventuelle évolution périodique des raies, que nous comparons à celles de naines brunes isolées de même masse. Les raies sont également comparées aux prédictions des derniers modèles d'accrétion des protoplanètes. Les implications sur les mécanismes sous-jacents sont également discutées ainsi que l'impact de la variabilité sur la détectabilité des protoplanètes avec les futurs spectrographes optiques MAVIS et RISTRETTO sur le VLT.


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